Le Blues de la rentrée !

Alors que tout le monde reprend le chemin de l’école ou du travail, les chiens, eux, doivent rester seuls à la maison. La rentrée n’est pas toujours facile à vivre pour eux puisqu’elle marque la fin d’une période où, bien souvent, leurs maîtres ont été plus présents et plus disponibles pour eux. La routine doit pourtant se ré-installer, et le chien doit (ré)apprendre la solitude. Voici comment faire pour que cette période se passe en douceur et lui éviter une déprime.

Après deux mois de vacances, de beau temps, de découvertes de nouveaux espaces, de promenades et de câlins à n’en plus finir, retour à la réalité. La rentrée des classes a signé son grand retour : les enfants vont à l’école, les parents partent travailler et les animaux de compagnie… restent à la maison. Fini le temps où les journées passées tous ensemble étaient la norme. Ils vont devoir se réhabituer à plus de « solitude ».

Il ne faut pas perdre de vue que les animaux sont sensibles aux changements (même météorologiques). Les chiens sont des animaux ritualisés. Ce soudain retournement de situation peut alors favoriser l’apparition d’une anxiété de séparation mais aussi de comportements gênants tels qu’une légère perte d’appétit, un manque d’énergie, des pleurs, des dégradations de mobiliers et des pipis aux mauvais endroits… Si vous êtes vous-même stressé à l’idée de devoir les laisser c’est même bien pire puisqu’en véritables éponges, ils le ressentent et s’en débarrassent comme ils peuvent.

Habituer son son chien à rester seul

Afin d’éviter qu’un quelconque mal-être s’installe chez votre chien, commencez donc à le réhabituer petit à petit à la solitude (si possible avant que vous repreniez le travail). En premier lieu, si en rentrant chez vous vous constatez un dégât : ne le punissez pas. Non seulement il ne comprendrait pas le pourquoi de cette correction mais en plus, il associera votre retour à quelque chose de négatif. Un stress supplémentaire risque alors de s’établir… et de faire s’amplifier les mauvais comportements. Remettez simplement les choses en ordre lorsqu’il se trouve dans une autre pièce.

Par ailleurs, il est conseillé par les comportementalistes spécialistes du chien d’« ignorer » (juste quelques minutes) ses animaux en partant et en rentrant chez soi.

Des jeux, du sport et des fleurs de Bach

Enfin, ce n’est un secret pour personne, sachez que faire de l’exercice est bon et sain pour les chiens d’intérieur. Pour qu’aucun ne soit touché par le blues de la rentrée, une solution : l’occupation. Le manque d’activité peut en effet peser sur leur moral alors… ne les laissez devenir apathiques sous aucun prétexte ! Laissez-leur des jouets pour qu’ils s’occupent pendant votre absence et accordez-leur des temps de jeu/promenades de façon régulière (au – strict – minimum 30 mn par jour) dès lors que vous êtes à leurs côtés.

Un calmant léger – comme les fleurs de Bach– peut également être administré aux chiens afin de les aider à se détendre pour mieux gérer la reprise. Si toutefois il s’avère que cette période de cafard s’éternise, il faudra envisager de les emmener consulter un comportementaliste et/ou un vétérinaire.

 

Sources : www.wamiz.com

Salon International du Chat

Les 18 et 19 Mars, aux Halles de la filature à Saint André lez Lille se déroule le Salon International du Chat de 10h à 19h.

Vous nous y retrouverez aux côtés de nombreux éleveurs de chats de race comme le sphinx, le maine coon, le sacré de Birmanie, le persan, l’angora turc et bien d’autres.

N’hésitez pas à nous rendre visite !
 

Des remèdes naturels pour les maladies automnales ?

Chaque saison a son lot de désagréments pour le chat. Mauvais temps, baisses des températures et de la luminosité amenés par l’automne peuvent avoir de lourdes conséquences sur sa santé. Toutefois, vous pouvez toujours la lui préserver de façon naturelle.

Le coryza

Equivalent d’une grippe chez l’humain comme le rappelle le docteur vétérinaire Céline Gastinel-Moussour, le coryza peut être mortel pour le chat. Oui, il existe un vaccin pour le mettre à l’écart de ce mal. Mais à l’instar de celui pour notre grippe, il ne peut pas tout bloquer. Dès lors que l’animal éternue, tousse ou que son nez et ses yeux paraissent sales et coulants, il est nécessaire de l’emmener chez un vétérinaire pour qu’un traitement antibiotique lui soit administré.

Traitement que vous pouvez d’ailleurs très bien combiner à la magie des plantes : si les huiles essentielles sont considérées comme toxiques pour le félin dès lors qu’elles sont ingérées par ce dernier, certaines – sous strict contrôle vétérinaire – peuvent lui être données en inhalations, livre la praticienne qui est également phytothérapeute. C’est le cas de celles d’eucalyptus radiata, de lavande et de tea tree (arbre à thé, ndlr), qui permettent notamment de décongestionner l’animal. Pour fluidifier ses sécrétions, vous pouvez lui donner une tisane de feuille d’eucalyptus à boire. II est aussi possible de lui faire ingurgiter des extraits de plantes – à trouver chez le vétérinaire et pas ailleurs – comme du cyprès afin de lutter contre le virus, du pin sylvestre pour dégager ses voies respiratoires hautes et de la pensée sauvage pour adoucir ces dernières.

Le coryza, bien que traité, peut néanmoins devenir chronique. Afin de «stimuler le système immunitaire du chat», Céline Gastinel-Moussour préconise donc de donner régulièrement de l’extrait de spiruline en curatif et en préventif.

La gingivo-stomatite

Maladie parodontale du chat, la gingivo-stomatite peut être due à l’accumulation de tartre sur ses dents ou avoir une origine virale : le coryza, le calicivirus ou l’herpès. Si vous voyez que votre chat est plus mou que d’ordinaire, se nourrit très difficilement et/ou que ses gencives sont enflammées, emmenez-le consulter un vétérinaire.

Celui-ci peut être amené à vous proposer des traitements de phytothérapie pour soigner la gueule de votre petit compagnon. Pour leurs propriétés antivirales et adoucissantes, le docteur vétérinaire Céline Gastinel-Moussour recommande, elle, l’utilisation d’extraits de mélisse et de réglisse. Pour favoriser la cicatrisation, elle conseille également d’appliquer le gel d’aloë vera le plus pur (et buvable) sur les lésions. Attention toutefois car ce dernier ne se conserve pas longtemps.

Arthrose et douleurs articulaires

Avec la fraîcheur et l’humidité de l’automne, des douleurs peuvent se réveiller chez le chat âgé. Il aura alors tendance à moins se mouvoir pour dormir plus. Il n’existe pas de remède miracle pour empêcher ce mal. Mais vous pouvez l’apaiser en gardant votre félin bien au chaud et en lui donnant «de l’huile de saumon, un tout petit peu de curcuma ou de l’extrait de cassis qui a des propriétés anti-inflammatoires», conseille Céline Gastinel-Moussour.

Le coup de blues saisonnier

Quand l’automne est bien installé et que l’hiver se fait sentir au loin, comme nous, le chat peut déprimer. Il faut dire qu’il reste un animal sensible à la lumière qu’il reçoit ! Afin de lutter contre son manque d’énergie apparent, Céline Gastinel-Moussour préconise l’utilisation de passiflore, mélisse et valériane : des plantes qui facilitent le sommeil et auront donc tendance à lui offrir un sommeil réparateur.

Par ailleurs, pour booster un chat plus âgé, elle conseille de lui donner un peu de ginseng.

Par Deborah Koslowski

Source : Wamiz.com

7 Conseils pour prendre soin de son furet

Pour avoir un furet en bonne santé, rien de tel que de prendre soin de lui. Voici d’ailleurs quelques pistes pour vous aider à bien le faire…

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Avoir un compagnon en bonne santé avec une grande espérance de vie, voilà le souhait de tous les propriétaires. Seulement, pour que ce vœu soit exaucé, il faut impérativement prendre soin de son furet ! D’autant plus que les soins à prodiguer changent en fonction de l’espèce et de la race… Pour avoir un furet en bonne santé, il suffit seulement de suivre ces quelques conseils :

1. Lui couper ses griffes

 

Opération qui s’effectue tous les 15 jours environ. Elle est fortement recommandée car les griffes du furet ne sont pas rétractables et se cassent facilement. De plus, ces dernières vont finir par le gêner dans ses déplacements et abîmer le mobilier si vous ne le faites pas…

2. Lui donner une bonne hygiène de vie

 

Les soins du furet passent évidemment par son hygiène, permettant alors de le garder en bonne santé et d’écarter toutes maladies. Pour cela, il faut  le brosser régulièrement, notamment en période de mue. Par ailleurs, il est aussi important de penser à faire attention à ses oreilles et dents.

Il est également recommandé de lui donner bain une fois par trimestre au maximum : il se nettoie lui-même, comme un chat. Pour éviter les mauvaises odeurs, le mieux reste donc de nettoyer sa litière quotidiennement.

3. Acheter de la nourriture de qualité

 

Veillez à donner une alimentation spécifique à votre furet. Cette dernière doit être riche en matières grasses mais faible en fibres. De plus, il ne faut pas oublier que le furet est un carnivore, par conséquent il faut éviter les fruits et légumes et bannir tout ce qui est sucreries, produits laitiers ou biscuits.

4. Sortir le furet au moins 3h/jour

 

Le furet a besoin d’exercice et de distractions au cours de ses journées ! Jouer, explorer et ce, sous la surveillance de son maître sont des bons moments à partager avec lui !

5. Lui donner de l’attention

 

Le furet est un animal très sociable qui ne peut pas rester seul toute la journée. De plus, il est assez câlin et demande beaucoup d’attention. Pour passer du temps avec lui en dehors de la maison vous pouvez lui mettre un harnais et aller vous promener ensemble…

6. Le castrer

 

La castration est praticable chez le mâle si vous souhaitez atténuer l’odeur de votre animal. En outre, si vous avez plusieurs individus dans la maison, cette dernière sera même nécessaire.

7. Lui laisser un espace pour se reposer

 

Comme le chat, le furet peut passer jusqu’à 20h par jour à dormir. Pour son bien-être il faut alors respecter son temps de sommeil et veiller à ce qu’on ne le gêne pas trop. Pensez donc à mettre sa cage ailleurs que dans un endroit de passage !

Par Charline Béduit

Source : Wamiz.com

 

Attention aux chaleurs estivales

Qu’il parte en vacances ou non cet été, votre chien aura besoin, où qu’il soit, de bien s’hydrater. Face à la chaleur qui peut s’avérer un réel danger pour lui, l’eau reste donc sa meilleure alliée !

Les dangers de l’été sont nombreux, et parmi eux, la chaleur n’est pas à prendre à la légère. Comme pour nous autres humains, le soleil peut vite devenir un ennemi lorsqu’il tape fort. Et si nous nous hydratons, les chiens, eux aussi, doivent pouvoir boire et se rafraîchir lorsque la température monte.

Déshydratation et coup de chaleur

D’après une étude menée par PetSafe®, spécialiste des produits pour les animaux, huit propriétaires d’animaux domestiques sur dix affirment qu’ils accordent la priorité cet été aux besoins de leurs compagnons à quatre pattes (enquête menée auprès de 1000 propriétaires d’animaux domestiques). Pourtant, 25% d’entre eux admettent qu’ils ne seraient pas capables de dire si leur animal est déshydraté. Pour Angela Critchley, porte-parole de la marque PetSafe®, ce constat est alarmant : « L’absence de connaissances relatives à l’hydratation des animaux domestiques est préoccupante. La simple perte de 10% de la masse d’eau du corps peut avoir de graves conséquences pour un chien ou un chat », explique-t-elle dans un communiqué.

La déshydratation est cependant le danger de l’été par excellence. Les chiens âgés, les femelles gestantes ou allaitantes, les chiens malades ou à museau plat y sont particulièrement sensibles, même si ce mal est susceptible de toucher n’importe quel animal. « Les chiens ne peuvent transpirer, rappelle le Dr vétérinaire Stéphane Tardif, ils évacuent la chaleur par voie respiratoire, avec la langue ». Lorsqu’un chien est déshydraté, il va évacuer moins d’eau, ce qui peut engendrer un coup de chaleur.

Les signes de la déshydratation

L’halètement n’est pas un signe de déshydratation. En revanche, un état léthargique,les yeux enfoncés, la perte d’appétit et la sécheresse de la bouche (perte d’humidité des gencives) en font partie. « Le meilleur moyen de savoir si le chien est déshydraté, c’est de faire un pli de peau, explique le Dr Tardif. Quand le chien est déshydraté, ses tissus sont moins élastiques. On plie donc sa peau, et si elle met plus de deux secondes à se détendre, c’est un signe de déshydratation. »

Comment éviter la déshydratation

Il est très important de permettre au chien de s’abreuver autant qu’il le souhaite. Disposer des gamelles d’eau fraîche à différents endroits de la maison, ainsi qu’à l’extérieur à l’ombre, est indispensable. On estime à une écuelle et demie (de 250 ml) la quantité d’eau que doit absorber un chat ou un petit chien de 4.5 kilos par jour, par temps chaud. Un chien de 8 kilos devra boire deux écuelles et demies, un chien de 24 kilos, 7 écuelles, et un chien de 35 kilos, 10 écuelles !

Si vous êtes amené à voyager avec votre chien, pensez à emporter avec vous une gamelle ou une gourde. Si vous êtes en voiture, arrêtez-vous toutes les deux heures pour lui donner à boire, le rafraîchir, et lui permettre de se dégourdir les pattes. Que vous promeniez votre chien à la plage, à la montagne ou tout simplement dans la rue, il est également recommandé d’avoir toujours sur vous de quoi abreuver votre chien en cas de forte chaleur.

« Une bonne hydratation ne suffit pas », alerte le Dr Tardif. Lorsque la température est élevée, le chien doit pouvoir avoir des moments de calme à l’ombre. Il faut également penser à le mouiller sur la tête, comme on le ferait pour un enfant ! Deux erreurs à ne surtout pas commettre : ne faites pas boire d’importes quantités d’eau d’un coup à un animal déshydraté, et ne lui faites pas boire d’eau glacée (préférez l’eau fraîche) !

Si vous suspectez une déshydratation ou un coup de chaleur chez votre chien, il faut le conduire chez le vétérinaire. Celui-ci lui administrera alors des fluides par voie intraveineuse afin de le réhydrater.

 

 

Source : Wamiz par Elisa Gorins

C’est la rentrée, pensez au bilan de votre chien.

Pour nos animaux aussi, le retour des vacances peut être synonyme de période difficile. En plus du stress engendré par le changement de rythme et d’environnement, les chiens, tout comme les chats, peuvent souffrir de problèmes de santé. La rentrée rime souvent avec bonnes résolutions. Et si parmi elles vous notiez un bilan de santé pour votre chien ?

Continuez de protéger votre chien contre les parasites !

Certes l’été touche à sa fin, mais cela ne signifie pas que les parasites disparaîtront tous avec lui ! Loin de là hélas !

En plus des puces et des vers, contre lesquels il est très important de protéger son chien toute l’année, la fin de l’été est la saison des aoûtats. De retour de vacances, pensez donc à bien examiner le pelage et la peau de votre compagnon à quatre pattes. Si votre chien se lèche et se gratte excessivement, il est possible qu’il soit infesté.

Pour être bien protégés, nos animaux doivent être vermifugés quatre fois par an, au début de chaque saison. Profitez donc de la rentrée pour faire la vermifugation de votre chien !

Attention à la leishmaniose

Vous êtes partis dans le sud de la France, en Italie ou en Espagne avec votre chien ? S’il n’est pas vacciné contre cette grave maladie transmise par des piqures d’insectes, surveillez bien votre compagnon durant les semaines à venir.

Amaigrissement, fatigue, problèmes de peau, perte de poils : les symptômes de la leishmaniose canine peuvent se manifester plusieurs mois après la contamination.

Les chiens partis à l’étranger

Si vous êtes partis dans un pays étranger avec votre chien et avez dû lui donner un traitement préventif, ne l’interrompez pas dès votre retour. Il est en effet conseillé de poursuivre le traitement pendant deux mois.

Le blues de la rentrée

Le retour au train-train quotidien agit parfois sur le moral de nos animaux. Après de joyeuses et actives vacances auprès de ses maîtres, un chien peut avoir besoin de temps pour s’habituer à nouveau à vos absences.

Passez du temps avec lui lorsque vous rentrez chez vous et laissez-lui des jouets stimulants qui l’occuperont pendant la journée.

Surveillez son poids !

Parce qu’il s’est beaucoup pensé ou parce que son régime alimentaire a un peu changé pendant les vacances, votre chien peut avoir perdu ou gagné du poids. Pensez donc à le surveiller et n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire s’il a trop grossi ou maigri.

Par Sophie Le Roux
Source : Wamiz.com

Les aoûtats chez le chien et le chat : comment protéger son animal ?

En cette période estivale, les parasites qui menacent les animaux de compagnie sont nombreux. Ceux que nous allons évoquer ici sont réputés pour être actifs entre fin juillet et mi-septembre, ce sont les aoûtats.

Aide-soignante Spécialisé Vétérinaire et Directrice pédagogique de l’ESAV – Institut Bonaparte, Isabelle Lacroix nous en dit plus sur ces parasites qui entraînent des démangeaisons très intenses chez les animaux et notamment les chiens, et nous explique comment les repérer et les éliminer.

Que sont-ils ?

Les aoûtats (Trombicula autumnalis) sont de petits acariens invisibles à l’œil nu. Ils mesurent environ 0,3mm. Les adultes vivent à l’état libre (c’est-à-dire qu’ils ne représentent pas de risque parasitaire) dans l’environnement, essentiellementdans les herbes des jardins, des parcs ou encore dans les broussailles ou les champs. Ce sont les larves de ces acariens qui sont parasites. Lorsque les œufs éclosent, les larves recherchent un hôte pour se nourrir et continuer leur cycle.

Quels animaux peuvent être infestés ?

Tous les mammifères peuvent contracter des aoûtats, les chiens, les chats, les chevaux… et même les hommes ! La condition sine qua non est que l’animal ait été en contact avec un environnement infesté. Aucune chance donc qu’un animal de compagnie qui ne sort pas, n’en attrape.

Quels sont les symptômes ?

L’infestation par les aoûtats se traduit toujours par un prurit. Les larves se fixent sur les zones à peau fine et sécrètent une salive très irritante qui leur permet de se nourrir de la peau de l’animal.

Généralement, les zones d’infestation préférentielles sont :
– la zone interdigitée (entre les doigts)
– les aisselles
– l’intérieur des cuisses
– les testicules

Le prurit peut être variable en fonction des individus; certains animaux se lèchent et se grattent tellement qu’ils peuvent se créer des lésions importantes, qui peuvent s’infecter.

Comment être sûr que ce sont des aoûtats ?

Il est vrai que des démangeaisons à cette période de l’année peuvent être de diverses origines. Il reste cependant assez facile de mettre en évidence les larves d’aoûtats, même si elles sont invisibles à l’œil nu.

Il vous faudra observer une zone de prurit, essayez entre les doigts, c’est facile d’accès. Sur cette zone vous devriez pouvoir observer de petites tâches orangées. Ce sont les larves, elles se rassemblent toujours en petits amas.

Attention, il faut savoir que même si vous ne voyez rien, les démangeaisons peuvent tout de même être dues aux aoûtats, puisque l’irrésistible envie de se gratter peut rester présente plusieurs jours même après disparition des parasites.

 

Quel est le traitement ?

L’infestation par les aoûtats peut être traitée grâce à des antiparasitaires externes, idéalement en spray ou en shampooing afin d’agir localement. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire ou à son assistant(e).

Il faut aussi traiter les complications, les lésions de grattage, de léchage. Pour cela, la consultation chez votre vétérinaire est impérative, lui seul saura apprécier la gravité des lésions et  décidera du traitement à mettre en place (antihistaminique, corticoïdes et parfois même antibiotiques) pour soulager votre compagnon.

Comment éviter l’infestation ?

Vous l’aurez compris, les aoûtats sont présents dans les jardins, les champs… il est donc difficile de s’en prémunir. Toutefois, un traitement antiparasitaire préventif régulier, et adapté pourra limiter les risques. De plus, si vous connaissez des zones infestées (parcs, jardins…), le conseil le plus sage est d’essayer de les éviter pour votre animal comme pour vous.

 

Isabelle LACROIX
Aide-soignante Spécialisé Vétérinaire
Directrice pédagogique de l’ESAV – Institut Bonaparte

 

Sources : Wamiz.com

 

Comment apprendre la propreté à son lapin

Vous en doutez peut-être mais il est possible d’apprendre à un lapin comment faire ses besoins dans une litière, et de manière plus générale il est possible d’éduquer le lapin.

Toutefois, l’apprentissage de la propreté ne se fera pas tout seul, il vous faudra aménager son habitat en conséquence et appliquer quelques conseils simples.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est plus facile d’éduquer un lapin adulte et castré / stérilisé à la propreté qu’un bébé ayant moins de 3 mois. En effet un adulte castré aura moins tendance à marquer son territoire en déposant des crottes ou par des jets d’urine.

Besoins et marquage du lapin

Il est d’ailleurs important de distinguer la propreté du lapin d’un marquage de territoire, qui peut devenir intempestif si le lapin ressent un trouble quelconque.

Si vous avez placé une litière dans la cage du lapin, il ne comprendra pas tout de suite que c’est le lieu où il doit faire ses besoins, il faudra le lui apprendre.

Une fois le bac rempli de litière, placez-le dans la cage du lapin. Il doit pouvoir faire la distinction entre sa litière et le reste de sa cage, aussi vous pouvez tapisser le reste de la cage de paille.

Quelle litière pour mon lapin ?

Le choix de la litière du lapin semble être un problème mineur pourtant il est loin d’être anodin. Une litière ne doit pas être un aliment pour le lapin, pour autant, il ne faut pas qu’elle présente un caractère toxique. Bannissez donc les litières à base de résineux et la litière minérale (que l’on utilise pour les chats par exemple).

Privilégiez la litière de papier (attention, une litière spéciale et pas du simple papier journal dont l’encre peut être toxique), la litière de chanvre ou de tremble.

Il n’est pas nécessaire de changer la litière trop souvent, surtout quand votre lapin apprend à y faire ses besoins. Il a besoin de repaires pour prendre l’habitude de s’y rendre dès que l’envie se fait sentir.

Avoir un lapin propre : astuces

Le lapin fait souvent des crottes juste après avoir mangé, c’est pourquoi vous pouvez prendre le réflexe de le placer dans sa litière après chaque repas. S’il ne prend pas le réflexe de se rendre dans sa litière pour faire ses besoins, armez-vous de patience et continuez à l’y mettre quand il fait son pipi ou ses crottes ailleurs dans la cage.

Ramassez les crottes que le lapin a fait hors du bac, environ 2 fois par jour pour les remettre dans la litière, cela devrait l’attirer.

Vous pouvez installer la litière à proximité d’un ratelier contenant du foin. Le lapin pourra ainsi faire ses besoins dans la litière pendant qu’il mange.

Attirrez votre lapin dans sa litière avec une friandise. Cette technique a toutefois ses limites ; si le lapin n’a pas envie de faire ses besoins il ne le fera pas.

Contrôlez l’espace de vie de votre lapin. Quand vous le sortez de sa cage, laissez-le découvrir les pièces petit à petit et ramenez-le dans sa litière très régulièrement pour qu’il ne fasse pas ses besoins en phase d’exploration.

Au départ, limitez les déplacements du lapin en dehors de sa cage puis augmentez progressivement les distances. Découvrir trop de territoire d’un seul coup peut faire perdre ses repaires au lapin et les conséquences sur son état peuvent être néfastes.

Selon les individus, il se peut que l’apprentissage de la propreté prenne plus ou moins de temps, mais il ne faut pas perdre espoir et quand il fait un progrès, félicitez-le comme il se doit.

 

Sources : wamiz.com

Les tiques : les choses à faire pour protéger vos animaux

Savez-vous que votre chien ou votre chat peut héberger de petits êtres vivants qui sont néfastes pour lui : les parasites. Parmi ceux-ci, connaissez-vous les tiques ?

Aide-soignante Spécialisé Vétérinaire et Directrice pédagogique de l’ESAV – Institut Bonaparte, Isabelle Lacroix nous rappellent ce que sont ces parasites et pourquoi ils sont dangereux. Elle nous explique comment bien enlever une tique à son chien ou à son chat mais aussi comment éviter une infestation de tiques.

Qu’est ce qu’une tique ?

Les tiques sont des acariens parasites de nombreuses espèces : chiens, chats, chevaux, rongeurs… et même de l’homme.
Elles vivent dans l’environnement (forêts, broussailles, jardins…) et viennent se nourrir sur un hôte.
Elles sont hématophages (c’est-à-dire qui se nourrissent de sang). On peut les retrouver toute l’année, mais avec deux pics d’activités au printemps et à l’automne ; lorsque les températures sont douces, et l’hygrométrie favorable.

Est-ce dangereux ?

La tique en elle-même ne représente pas un risque particulier, elle peut entrainer une réaction inflammatoire, parfois un abcès. En revanche, elle peut transmettre des pathologies graves voire mortelles pour certaines ; parmi les plus fréquentes, on retrouve la piroplasmose et la maladie de Lyme chez le chien et l’hémobartonellose chez le chat.

Que faire si mon animal a des tiques ?

En cas d’infestation, il faut procéder au retrait du/des parasite(s) au plus vite avec un instrument adapté (crochet à tique). Idéalement le retrait doit avoir lieu dans les 24heures qui suivent l’implantation, afin de limiter le risque de transmission d’agents pathogènes.

Comment retirer une tique ?

1.    Localiser le parasite en écartant bien les poils tout autour
2.    Approcher le crochet et le faire glisser de part et d’autres de la tique
3.    Réaliser un mouvement rotatif, comme si vous vouliez « dévisser » la tique, jusqu’à ce qu’elle se détache
4.    Se débarrasser de la tique (ne pas la jeter dans la nature, ni dans une poubelle)
5.    Désinfecter la zone d’implantation avec un antiseptique

A ne pas faire :

– Ne pas tirer sur la tique
– Appuyer sur le corps de la tique
– Utiliser de l’éther ou de l’alcool
Ces erreurs peuvent entrainer la transmission d’agents pathogènes présents dans les glandes salivaires du parasite.

Et après ?

– Surveiller la zone de morsure, en cas de rougeur, d’induration ou de changement d’aspect, consulter votre vétérinaire
– Surveiller l’état général de votre animal jusqu’à 15 jours après le retrait de la tique. Toute fatigue, trouble alimentaire, trouble digestif ou autre doit faire l’objet d’une consultation vétérinaire.

Comment prévenir l’infestation de tiques ?

– Eviter les zones infestées
– Inspecter son animal après chaque promenade ou à défaut 1 fois par jour (au moment du brossage par exemple)
– Utiliser un antiparasitaire externe efficace contre les tiques, résistant à l’eau, rémanent (qui dure dans le temps), et non toxique (les produits canins sont souvent toxiques pour les chats). Demandez conseil à l’Aide Soignant Vétérinaire de votre clinique qui saura vous conseiller le produit adapté.
– Si vous résidez ou séjournez dans des zones infestées par la piroplasmose ou la Maladie de Lyme, sachez qu’il existe des vaccins les prévenants. Rapprochez vous de votre clinique vétérinaire ou l’on pourra vous informer sur le protocole vaccinal à mettre en place.

 

Isabelle LACROIX
Aide-soignante Spécialisé Vétérinaire
Directrice pédagogique de l’ESAV – Institut Bonaparte

 

Source : Wamiz.com

Conseils à l’arrivée des beaux jours

Il sera là dans quelques jours, le tant attendu printemps ! Une saison pleine de senteurs, de bourgeons et de fleurs, qui annonce aussi de folles balades et parties de jeux pour nos chers et tendres compagnons à 4 pattes. Mais attention, aussi agréable soit-il, le printemps ne va hélas pas sans son lot de vilaines menaces pour les animaux.

Retour sur 5 dangers du printemps pour le chien et les moyens de les éviter.

On lutte contre les parasites !

Qui dit printemps dit hélas prolifération des parasites. Le risque d’infection par des puces, tiques ou ténias est multiplié et il est donc impératif de traiter vos chiens et autres animaux.

Sachez qu’il existe deux types principaux d’antiparasitaires : les insectifuges qui une fonction de prévention mais ne tuent pas les parasites, et les insecticides, qui éliminent les nuisibles et préviennent leur réapparition. Il est aussi vivement recommandé d’utiliser un antiparasitaire pour votre habitat.

N’utilisez jamais l’antiparasitaire de votre chat sur votre chien ou inversement, cela pourrait le tuer !  N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire qui saura vous aider à choisir le produit le plus adapté à votre chien.

Enfin, n’oubliez pas que ce traitement ne doit pas seulement être réalisé à l’arrivée du printemps mais tout au long de l’année.

Se débarrasser des chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires menacent tout particulièrement les animaux vivant dans le sud du pays. Ces nuisibles se déplaçant en groupe les uns derrière les autres sont dotés de poils urticants reliés à une glande de venin. C’est pourquoi ils sont très dangereux pour les animaux qui risquent de s’y frotter ou pire encore de les ingérer.

En cas de contact avec une chenille processionnaire, si le chien (ou le chat) n’est pas traité à temps, il risque une grave infection qui peut lui faire perdre sa langue.

Mieux vaut donc s’en débarasser, en les exterminant avant qu’elles aient eu le temps de tissé leur nid, ou en détruisant ce nid s’il est trop tard. Les mairies de certaines communes proposent de le faire elles-mêmes. Pensez à vous renseigner auprès de la votre !

 

Le retour des allergies

Pour les chiens aussi, le printemps rime parfois avec retour des allergies saisonnières.

Votre chien se met à tousser, éternuer, ses yeux et coussinets semblent irrirtés ou gonflés ? Direction le cabinet du vétérinaire afin de mettre en place un traitement antihistaminique.

Attention à certaines plantes

Les plantes sont malheureusement parfois aussi jolies qu’elles sont toxiques. Avant de vous lancer dans la préparation de vos nouvelles plates-bandes, pensez donc à consulter la liste des plantes dangereuses pour les animaux. Parmi elles, nombre de lililacées comme le Lys de Pâques, mais aussi le cyclamen.

 

Bannissez les insecticides !

Vous aimez jardiner ? Faites-le en toute sécurité en banissant insecticides, pesticides et autres herbicides et engrais qui risquent d’empoisonner votre chien.

Choisissez des produits naturels ! La planète vous en remerciera !

 

Par Sophie Leroux
Source : Wamiz.com