Des remèdes naturels pour les maladies automnales ?

Chaque saison a son lot de désagréments pour le chat. Mauvais temps, baisses des températures et de la luminosité amenés par l’automne peuvent avoir de lourdes conséquences sur sa santé. Toutefois, vous pouvez toujours la lui préserver de façon naturelle.

Le coryza

Equivalent d’une grippe chez l’humain comme le rappelle le docteur vétérinaire Céline Gastinel-Moussour, le coryza peut être mortel pour le chat. Oui, il existe un vaccin pour le mettre à l’écart de ce mal. Mais à l’instar de celui pour notre grippe, il ne peut pas tout bloquer. Dès lors que l’animal éternue, tousse ou que son nez et ses yeux paraissent sales et coulants, il est nécessaire de l’emmener chez un vétérinaire pour qu’un traitement antibiotique lui soit administré.

Traitement que vous pouvez d’ailleurs très bien combiner à la magie des plantes : si les huiles essentielles sont considérées comme toxiques pour le félin dès lors qu’elles sont ingérées par ce dernier, certaines – sous strict contrôle vétérinaire – peuvent lui être données en inhalations, livre la praticienne qui est également phytothérapeute. C’est le cas de celles d’eucalyptus radiata, de lavande et de tea tree (arbre à thé, ndlr), qui permettent notamment de décongestionner l’animal. Pour fluidifier ses sécrétions, vous pouvez lui donner une tisane de feuille d’eucalyptus à boire. II est aussi possible de lui faire ingurgiter des extraits de plantes – à trouver chez le vétérinaire et pas ailleurs – comme du cyprès afin de lutter contre le virus, du pin sylvestre pour dégager ses voies respiratoires hautes et de la pensée sauvage pour adoucir ces dernières.

Le coryza, bien que traité, peut néanmoins devenir chronique. Afin de «stimuler le système immunitaire du chat», Céline Gastinel-Moussour préconise donc de donner régulièrement de l’extrait de spiruline en curatif et en préventif.

La gingivo-stomatite

Maladie parodontale du chat, la gingivo-stomatite peut être due à l’accumulation de tartre sur ses dents ou avoir une origine virale : le coryza, le calicivirus ou l’herpès. Si vous voyez que votre chat est plus mou que d’ordinaire, se nourrit très difficilement et/ou que ses gencives sont enflammées, emmenez-le consulter un vétérinaire.

Celui-ci peut être amené à vous proposer des traitements de phytothérapie pour soigner la gueule de votre petit compagnon. Pour leurs propriétés antivirales et adoucissantes, le docteur vétérinaire Céline Gastinel-Moussour recommande, elle, l’utilisation d’extraits de mélisse et de réglisse. Pour favoriser la cicatrisation, elle conseille également d’appliquer le gel d’aloë vera le plus pur (et buvable) sur les lésions. Attention toutefois car ce dernier ne se conserve pas longtemps.

Arthrose et douleurs articulaires

Avec la fraîcheur et l’humidité de l’automne, des douleurs peuvent se réveiller chez le chat âgé. Il aura alors tendance à moins se mouvoir pour dormir plus. Il n’existe pas de remède miracle pour empêcher ce mal. Mais vous pouvez l’apaiser en gardant votre félin bien au chaud et en lui donnant «de l’huile de saumon, un tout petit peu de curcuma ou de l’extrait de cassis qui a des propriétés anti-inflammatoires», conseille Céline Gastinel-Moussour.

Le coup de blues saisonnier

Quand l’automne est bien installé et que l’hiver se fait sentir au loin, comme nous, le chat peut déprimer. Il faut dire qu’il reste un animal sensible à la lumière qu’il reçoit ! Afin de lutter contre son manque d’énergie apparent, Céline Gastinel-Moussour préconise l’utilisation de passiflore, mélisse et valériane : des plantes qui facilitent le sommeil et auront donc tendance à lui offrir un sommeil réparateur.

Par ailleurs, pour booster un chat plus âgé, elle conseille de lui donner un peu de ginseng.

Par Deborah Koslowski

Source : Wamiz.com

Le chat et le froid : comment le protéger ?

Les chats craignent-ils le froid, la neige ? Peuvent-ils attraper du mal l’hiver ?

Que les propriétaires de matous se rassurent, les chats supportent mieux le froid que nous autres humains, grâce à leur température corporelle plus élevée. (38,5°C en moyenne). Si votre félin est habitué à partir à l’aventure à l’extérieur, il continuera peut-être à sortir durant l’hiver. Mais pas d’inquiétude, car s’il le fait, c’est en toute connaissance de cause. Dès qu’il aura besoin de retrouver la chaleur de la maison, il rentrera de lui-même.

Il est donc important qu’il puisse revenir quand bon lui semble sur le canapé ou au coin du feu, grâce à une chatière par exemple.

La neige est elle dangereuse pour le chat ?

Si votre chat est un aventurier, et qu’il se met en tête d’aller batifoler dans la neige, prenez bien soin de ses coussinets à son retour. Car ils sont très sensibles et pourraient s’abîmer s’il reste trop longtemps les pattes dans la neige, ou s’il marche sur de sel de déneigement.

Essuyez-lui donc les pattes lorsqu’il rentre de ses escapades, rincez-les à l’eau tiède, et si besoin est, n’hésitez pas à lui appliquer un baume réparateur.

Un alimentation adaptée ?

Si votre félin passe ses journées au chaud, vous n’aurez rien à changer en matière d’alimentation. Mais s’il ne peut s’empêcher de sortir malgré le froid, il est en revanche recommandé de lui offrir des repas plus riches en protéines. Poisson et viande seront donc les bienvenus, surtout si le chat est jeune ou âgé.

N’oubliez pas non plus de lui laisser de l’eau à volonté. A la maison, le chauffage risque en effet d’assécher l’air, et de provoquer une déshydratation.

Quand le froid réveille les douleurs

L’hiver, lorsque les températures chutent, les douleurs dues aux rhumatismes par exemple, ou à l’arthrose, se réveillent chez nos compagnons à 4 pattes. On évitera donc de laisser son chat près des fenêtres, portes, et autres sources de courants d’air. Installez plutôt son panier près d’un radiateur.

Si votre chat se met à tousser, il est possible qu’il ait attrapé un rhume, mais il peut s’agir d’un autre virus. Ne perdez donc pas de temps pour l’emmener chez le vétérinaire.

Par Sophie Le Roux

Source : www.wamiz.com